Une oie blanche glisse sur le fucus en cheminant sur le bord des rochers. Glissade d’une fraction de seconde mais oui, elle a perdu pied. Elle a sursauté.
Un cormoran glisse sur les rochers humides et couverts d’algues vertes. Il a mal évalué le terrain, la pente. Il a eu un soubresaut.
Pattes palmées sans crampons.
Pas de heurts, juste un déséquilibre.
Ils deviennent presqu’humains.
On les imagine mesurant avec justesse chacun de leur geste. Leur maladresse sans conséquence surprend. L’oie et le cormoran dérapant font rire.