L’écologie, le sonore et l’art dans l’art sonore écologique.

L’art sonore écologique. Un art engagé dont l’éthique exige de capter des sons naturels réels. Un art pratiqué avec humilité. Où l’écoute est mise de l’avant. Un art sonore qui prend souvent appui sur la science.

L’écologique de l’art sonore écologique :

L’écologie environnementale devrait être pensée avec l’écologie sociale et l’écologie mentale. Guattari propose une « écosophie » éthique et politique.

Le sonore de l’art sonore écologique :

Le sonore est une façon d’appréhender le monde. Une façon de penser. Faisant honneur au son, embrassant les particularités du sonore. L’art sonore écologique est une pratique « acoustémologique », alliant le sonore et l’épistémologie.

L’art dans l’art sonore écologique :

L’œuvre fonctionne elle-même comme un écosystème. Ses différentes sections, interconnectées, forment un écosystème. L’œuvre d’art sonore écologique est une métaphore, ou une amplification des écosystèmes.

Réfléchir de façon sonore est nécessaire, face à la crise environnementale.
Parce que la crise environnementale est notamment une crise dans la façon de raconter des histoires.

L’art sonore écologique veut donner une voix à la nature. « Voix de la nature » signifie, selon nous :

Une manifestation en discours et en sons, donnant à la nature une présence magnifiée et faisant d’elle une autorité.

Bio

Chantal Francœur est professeure à l’École des médias de l’UQAM. Elle a pratiqué le journalisme à Radio-Canada, aux nouvelles et aux affaires publiques, pendant près de 20 ans. Elle est l’auteur de La transformation du service de l’information de Radio-Canada, de nombreux articles et chapitres de livres sur le journalisme, de compositions sonores, de Ma mère a l’Alzheimer, co-directrice de Relations publiques et journalisme à l’ère numérique.