« Occuper et préoccuper l’oreille citoyenne » est un balado qui livre à la fois une nouvelle et les conditions dans lesquelles elle est produite.

L’auditeur a accès à plusieurs niveaux d’information : la nouvelle du jour, les conditions de production journalistiques fragmentées, le travail multiplateforme, les préoccupations déontologiques, la charge émotive et physique du journalisme.

Le balado brise le statu quo imposé par les formats journalistiques convenus.

Les formats journalistiques enferment les journalistes et leur auditoire. Ils limitent le champ de ce qui peut être dit et dévoilé. Les informations n’entrant pas dans ces formats sont tues, n’existent pas.

Les formats journalistiques renforcent les hiérarchies de la société, les valeurs dominantes, les rapports de force existants.

Le bris du statu quo des formats journalistiques ouvre la voie aux bris du statu quo social. Le vivre-ensemble démocratique respire.

Dans « Occuper et préoccuper l’oreille citoyenne », les pistes sonores dialoguent. Le vécu des journalistes s’encastre dans l’information journalistique.

Une mise à nu journalistique, sans fard, sans faux fuyant. L’humain journaliste et sa mission livrés à l’oreille citoyenne. Sans voix narrative pour lier l’ensemble.

Occuper et préoccuper l’oreille citoyenne

Le reportage du jour, la démarche, les réflexions déontologiques. Le labeur et le fruit du labeur.

Maître du travail fragmenté

La mission journalistique confrontée aux fragmentations des conditions de production.

Formater pour multiplateformer

Les formats journalistiques dans la mire pour alimenter une machine multiplateforme.

À corps perdu

Le fardeau physique et émotif du travail journalistique.