Se fondre à l’estran, l’intégrer, fusionner.
Une composition sonore écologique.
La marche, les pas, marquent la quête le mouvement.
Nommer les espèces, pour montrer du respect, pour la postérité, pour soi.
Nommer pour prendre part, accepter une responsabilité dans les enchevêtrements dont nous faisons partie.
Les répétions et les chuchotements pour refléter la connivence, l’intimité, la joie.
Respirer, humer, parce que quand on inspire, on inspire le monde. Il passe à travers le corps. Quand on expire, le monde est un peu différent parce qu’il est passé à travers le filtre corporel.
Respirer avec les algues, les roches, les mollusques, c’est reconnaitre que ces algues, roches, mollusques permettent, justement, de respirer.
Les sons de l’estran sont des ondes de forces mythiques, d’agentivité, de récalcitrance.
Le rythme embrasse les vibrances de chacun, humains et non-humains.
Toutes les textures et tous les sons sont vrais.